Histoire des raquettes de tennis: les raquettes en bois

Plongez dans l'histoire fascinante des raquettes de tennis, en commençant par le début: les raquettes en bois, utilisées à l'origine dans le jeu de Paume.

À ses débuts, le jeu de Paume impliquait des frappes à la main, mais avec l'augmentation de la puissance, les joueurs ont cherché à protéger leurs mains. Des objets tels que des gants, notamment des gants avec un renfort évoquant nos cordages modernes, ont été utilisés.

Par la suite, au XVe siècle, sont apparus les battoirs en bois, puis les raquettes en bois, généralement fabriquées en frêne, avec un cordage en chanvre ou en boyaux de mouton.

Ces raquettes étaient composées de trois éléments principaux : la tête de raquette en bois, attachée au manche, et le cordage, en contact direct avec les balles. Initialement fabriqué à partir de boyaux de mouton, ce cordage était la seule partie en contact avec la balle. Pesant environ 400g et mesurant environ 66cm de long, ces raquettes offraient une petite surface de frappe avec un tamis de forme sphérique, ou carré d’une dimension qui avoisinaient en moyenne les 300 cm2 (contre 645cm2 aujourd’hui).

L'avènement des raquettes en bois laminé dans les années 1930 a marqué une révolution dans le tennis. Composées de plusieurs essences de bois telles que le frêne, le noyer, le hêtre et l'érable, ces nouvelles raquettes étaient plus résistantes aux tensions et offraient un meilleur équilibre entre puissance et contrôle, grâce à une nouvelle colle à bois révolutionnaire.

Cependant, dans les années 60 et 70, de nouvelles matières ont émergé pour la fabrication des raquettes, offrant une restitution de puissance améliorée. Cette transition s'est concrétisée avec la domination de joueurs emblématiques comme Borg et McEnroe, les derniers adeptes des raquettes en bois. Au début des années 80, avec le changement de raquette de McEnroe, l'utilisation des raquettes en bois a pris fin.

Le dernier tournoi du Grand Chelem remporté avec une raquette en bois a été Roland-Garros 1983, remporté par Yannick Noah, marquant ainsi la fin d'une ère dans l'histoire du tennis !